La quatre-vingt-deuxième sourate est aussi la quatre-vingt-deuxième dans l’ordre chronologique; elle compte dix-neuf versets d’inspiration mekkoise.
Le thème central en est encore celui du Jugement dernier et de la condition de l’homme, inéluctablement promis au « fendage » des ciels et de la terre.
La littérature mystique de l’Orient sollicite les textes qui se lisent toujours à différents niveaux d’interprétation. Innombrables sont les sens donnés aux fulgurantes incantations des premières sourates révélées à Muhammad. En plus du sens obvie, ils y lisent maintes significations mystiques, ontologiques, théologiques ou allégoriques qui visent toujours à solliciter la grâce d’Allah pour qu’elle envahisse, avec le coeur des adhérents, la totalité de l’univers.
Quand le ciel se fendra,