La quatre-vingtième sourate, vingt-quatrième dans l’ordre chronologique, compte quarante-deux versets d’inspiration mekkoise.
Le Nabi expliquait une sourate à ses adversaires quraïshites, quand un aveugle, ‘Abûd Allah ibn Umm Maktûm, l’interrompt pour lui poser une question. Le Nabi refuse de lui répondre, renfrogné par l’intrusion de l’homme. Plus tard, pour sanction de son refus, Muhammad fut pris de troubles de la vue et de vertiges. Repentant, il révéla cette sourate qui célèbre les grâces d’Allah, et les conséquences, pour l’homme, du choix inéluctable qu’il doit faire entre le Bien et le Mal, entre le Paradis et la Géhenne.
Il se renfrogne et se détourne