La soixante-dix-neuvième sourate, quatre-vingt-dixième dans l’ordre chronologique, compte quarante-six versets d’inspiration mekkoise. L’introduction en forme d’incantation mystique annonce l’arrivée du Jugement dernier (1-14).
L’histoire de Mûssa et de Pharaon comporte un enseignement majeur pour quiconque frémit d’Allah. Nous portons tous, en nous-mêmes, un Mûssa et un Pharaon, proclameront les mystiques de l’islam, méditant sur l’exigeant frémissement de l’adhérent devant Allah (15-26). L’Avertissement devient plus pressant: il est nécessaire de faire retour devant Allah. La fin arrive, l’Heure du Verdict est proche (27-46).
L’incantation est à comparer à celle de 77. 17. Elle soulève les mêmes problèmes de traduction d’un texte volontairement abscons, aux infinies résonances mystiques, tout parti pris d’interprétation étant inévitablement réducteur.
Par les Cavales débridées,