La soixante-dix-septième sourate, trente-deuxième dans l’ordre chronologique, compte cinquante versets d’inspiration mekkoise. Cette longue et pathétique incantation est scandée par un leitmotiv qui revient, à partir du verset 15, dix fois en trente-cinq versets, d’une harmonie et d’une puissance incomparables, malheureusement inexprimables en toute autre langue que l’arabe.
L’introduction, exprimée en formule sacramentelle (1-7) est suivie par l’évocation haletante des Signes annonciateurs du Jugement et des grâces d’Allah. Le tout s’achève en strophes qui évoquent en un style incantatoire le sort des élus et celui des damnés.
Par les envoyées en rafales,