La cent onzième sourate, sixième dans l’ordre chronologique, compte cinq versets d’inspiration mekkoise. Elle définit le sort réservé aux coupables, ici un des oncles du Nabi surnommé Abu Lahab, « le Père-la-flamme ». Son vrai nom était Abdul ‘Uzza, le serviteur de la déesse ‘Uzza. Il était hostile à Muhammad, son neveu, et à la religion que celui-ci entendait répandre en Arabie.
La sourate est titrée les Fibres, Al-Masad, verset 5, ou encore Abu Lahab, verset 1.
Périssent les mains d’Abû Lahab, le Père-la-flamme, et qu’il périsse: