Voici la dernière sourate proclamée à Médine. Les deux derniers de ses cent vingt-neuf versets auraient été proclamés à Médine à la suite de la sourate 5, La Table. Elle est dépourvue de la bénédiction introductrice « Au nom d’Allah, le Matriciant, le Matriciel... ». Les commentaires attribuent cette absence au fait que le Nabi serait mort avant de définir la place de ce texte dans l’ensemble du Coran. La sourate a été considérée comme faisant suite à la sourate 8, la formule introductrice étant valable pour l’ensemble de ces deux textes. Le calife ’Othmân, dans sa Vulgate, entérina ce fait: les sourates 8 et 9 furent séparées sans l’adjonction intermédiaire du verset: « Au nom d’Allah... » La sourate, à l’origine intitulée par son premier mot: Barâ’at, Amnistie, est parfois appelée Le Retour, Tawbât masdar de tâba, désignant le Retour vers Allah.
Amnistie d’Allah et de son Envoyé, pour les associateurs avec qui vous avez pactisé.