La soixante-quinzième sourate, trente et unième dans l’ordre chronologique, compte quarante versets d’inspiration mekkoise. Elle a pour thème principal la résurrection des morts, surgissant de leurs sépulcres pour affronter le jugement de leur Rabb. Son titre est tiré du verset 1.
La justice d’Allah ne peut se satisfaire du mal qui ravage sa création. Son triomphe final assurera celui des valeurs sur lesquelles repose le monde qu’Il a créé. La résurrection des morts et le Jugement dernier donneront à chaque créature le décompte exact de ses mérites et démérites au Jour fatal promis de toute éternité. La judaïsme et le christianisme partagent avec l’islam cette attente angoissée de la Reddition des comptes.
Le monde est un tissu de signes porteurs de significations: rien n’y est un non-sens, rien n’y est absurde. Le Relèvement révèle universellement l’ultime poids du Jugement.
Ah ! J’en jure par le Jour du Relèvement.