La soixante-douzième sourate, quarante-huitième dans l’ordre chronologique, compte vingt-huit versets d’inspiration mekkoise. Elle précède de peu l’hégire de 622. Selon la tradition historico-biographique, elle concernerait un miracle du Nabi, en route vers la foire de Udakh ou de Ta‘if. Grâce à la récitation de quelques sourates, il mit en déroute des Djinns curieux de savoir ce qui se passait dans le ciel. Le Nabi avait été, auparavant, maltraité et presque tué par les polythéistes qu’il s’efforçait de convertir (620-621). Le titre est emprunté au verset 1.
Sa plainte s’affirme contre ses concitoyens qui le rejettent et le persécutent, et les Médinois qui l’appellent et l’accueilleront bientôt.
Dis: « Il m’a été révélé qu’un groupe de Djinns a entendu et dit: ‹ Nous voici, nous avons entendu un Appel merveilleux.