La soixante et onzième sourate est également la soixante et onzième selon l’ordre chronologique. Elle compte vingt-huit versets, des exhortations proclamées par Allah et mises dans la bouche de Nûh, le Noah biblique, ce Noé que nous avons déjà maintes fois rencontré, chemin faisant, depuis 3. 33.
Elle appartient aux débuts de la période mekkoise, constituant une sorte de parabole sur les épreuves de Noé, semblables à la persécution que subit le Prophète aux débuts de son apostolat. Elle reprend en chacun de ses versets les thèmes obsessionnels de l’adhésion et du fourvoiement, évoqués avec les suavités des Jardins d’Allah ou l’horreur des feux de la Géhenne.
Nous voici, nous avons envoyé Nûh à son peuple: « Alerte ton peuple avant que ne leur soit infligé un terrible supplice. »