La soixante-quatrième sourate, quatre-vingt-dixième dans l’ordre chronologique traditionnel, huitième des « Louangeuses », compte dix-huit versets d’inspiration médinoise pour les uns, mekkoise pour d’autres. En fait, comme il arrive souvent, le lieu de sa proclamation reste hypothétique, comme sa date exacte, que la tradition historico-biographique ne précise pas suffisamment. Elle a peut-être été proclamée à Médine dès l’an 1 de l’hégire.
Le texte évoque en termes de profits et pertes l’aventure globale de l’homme en ce monde et dans l’Autre (1-18).
Le titre Al-Taghâbun est tiré du verset 9.
Les « adhérents » comme les « effaceurs » sont créés par Allah qui crée et sait tout. Pourquoi s’abîmer dans les passions de ce monde quand on est averti de leurs résultats dans l’éternité de l’Au-delà ?
Il louange Allah le tout, dans les ciels et sur la terre, À Lui le royaume, à Lui la Désirance, Lui, puissant sur tout,