La soixante-deuxième sourate, cent dixième dans l’ordre chronologique, compte onze versets d’inspiration médinoise. Elle est la sixième des dix courtes sourates 57-66 proclamées à Médine. Al-Djumu‘at est parfois traduit par le vendredi, jour de la réunion des musulmans dans les mosquées. Le titre est tiré du verset 9.
Elle a pour thème dominant la nécessité, en face des effaceurs polythéistes, juifs ou chrétiens, de renforcer la cohésion et les progrès de la « matrie » nouvelle, l’Umma, consacrée au service d’Allah.
On suppose qu’elle a été proclamée au début de la période médinoise, entre les années 2 et 5.
Il louange Allah, le tout des ciels et de la terre, Lui, le Souverain, le Sacré, l’Intransigeant, le Sage.