La cinquante-huitième sourate, cent cinquième dans l’ordre chronologique traditionnel, compte vingt-deux versets de datation difficile, même si, dans l’ensemble, elle est considérée comme étant d’inspiration médinoise. Elle daterait de l’an 5 à 7 de l’Hégire.
Elle traite le cas d’une femme répudiée par son mari, alors qu’elle a des enfants en bas âge. Le Nabi autorisa la reprise de la vie commune malgré la répudiation, moyennant l’offrande d’un sacrifice d’expiation, le rachat d’un esclave, un jeûne de deux mois, ou l’assistance à soixante nécessiteux. Le texte précise les conditions de la répudiation (1-4). Il se poursuit par des attaques contre les effaceurs et les hypocrites (5-10). Une parenthèse sur les audiences particulières du Nabi (11-13) précède la diatribe finale dénonçant la collusion entre hypocrites et opposants juifs de Médine (14-22). Le blasphème sans rémission consiste dans les complots et les intrigues destinés à introduire le schisme à l’intérieur de la Maison de l’Islam.
Allah a entendu le dire de celle qui a plaidé auprès de toi pour ses épousailles et s’est plainte à Allah. Allah a entendu votre dialogue, Voici, Allah, entendeur, voyant.