La cinquante-septième sourate, quatre-vingt-quatorzième dans l’ordre chronologique, compte vingt-neuf versets, probablement d’inspiration médinoise. Son titre est pris au verset 25 qui souligne le rôle joué par ce redoutable métal, le fer, dans la vie humaine.
Elle est la première des sourates qui commencent par l’exclamation: « Louange à Allah », d’où leur appellation: al-Musabbihât, les Louangeuses. Nous franchissons ici le seuil des neuf dixièmes du Coran: ils nous ont décrit comment s’édifie une « matrie » nouvelle, celle de l’Islam, au glaive de vérité, sur une terre polythéiste. Le dernier dixième comprend deux grands groupes: dix sourates (57 à 66), presque toutes révélées à Médine, traitent principalement de la vie sociale de l’Umma. Les dernières sourates (67 à 114), d’une grande beauté mystique, en un style au rythme haletant, constituent des incantations d’un prophète inspiré, aux débuts de sa vocation, à La Mecque.
Ils louangent tous Allah, les ciels et la terre, Lui, l’Intransigeant, le Sage.