Cette sourate, la quatre-vingt-cinquième dans l’ordre chronoloqique, est la dernière d’une série qui débute avec la sourate 17: elle illustre les éclosions de l’homme spirituel par des exemples bibliques. L’accent est mis à partir de la sourate 26 sur la lumière qui conduit vers Allah et son Jardin. Les commentaires divergent pour la détermination de son origine, médinoise pour quelques-uns, mekkoise selon presque tous, en ses soixante-neuf versets.
L’introduction (1-13) est suivie de nouveaux rappels des histoires de Nûh-Noé (14-15), Ibrâhim et Lût (16-35), Shu‘aïb, ‘Âd, Thamûd, Qârûn, Pharaon (36-44). Un pathétique appel aux Maîtres de l’Écrit (45-49) se fonde sur une nouvelle proclamation de l’origine divine de la Parole descendue des ciels (50-52). La sourate s’achève sur l’évocation des châtiments réservés aux criminels (53-55 et 65-69), tandis que les serviteurs d’Allah sont promis au Paradis (56-58).
Son titre, l’Araignée, est pris au verset 41.
A. L. M. Alif. Lâm. Mîm.