Cette sourate de soixante-quatre versets, la cent-deuxième dans l’ordre chronologique traditionnel, aurait été proclamée à Médine vers 626. Son titre est pris au verset 35: la lumière, nûr, est un thème central dans le Coran, comme dans la Bible et notamment dans les traditions mystiques issues de ces sources.
Elle débute par les sanctions prévues pour les crimes sexuels (versets 1 à 10), évoqués à propos de l’accusation d’adultère portée contre ‘Aïcha (verset 11 à 31). La sourate évoque ensuite la condition des esclaves (versets 32-33), puis introduit à une méditation sur la lumière et les ténèbres (34-40); l’hymne d’Allah (41-45) précède une nouvelle diatribe contre les adversaires médinois du Prophète (46-56). La sourate s’achève par des prescriptions de bienséance à l’égard des hommes et, singulièrement, du Prophète.
Sourate. Nous la faisons descendre et nous l’imposons. Nous la faisons descendre nantie de Signes évidents. Peut-être invoquerez-vous ?