Voici le portrait de l’homme qui, dégagé des attaches de l’idolâtrie, adhère à Allah et subordonne sa vie au témoignage de Sa Parole et à la promotion de Son Règne.
Cette sourate de cent dix-huit versets, la soixante-quatorzième dans l’ordre chronologique, est attribuée généralement à la deuxième période mekkoise. L’ultime triomphe d’Allah est préparé par ceux qui incarnent les vertus d’humilité, de justice, de probité à l’exemple de Nûh, de Mûssa et de ‘Issa (versets 1 à 50). Les envoyés d’Allah et ceux qui les suivent constituent une communauté destinée aux célestes félicités du Paradis, tandis que les effaceurs nient l’évidence du salut d’Allah (versets 51 à 92). La vie future compense les réalités de ce bas monde en offrant aux justes l’éternelle béatitude du Jardin d’Allah et aux effaceurs le supplice du Feu dans la Géhenne (versets 93 à 118).
Les adhérents triomphent déjà,