Cette vingtième sourate, la quarante-quatrième dans l’ordre chronologique traditionnel, suit la sourate de Maryam-Marie. Ses cent trente-cinq versets, après un préambule, constituent une méditation sur la vocation et la mission de Mûssa-Moïse. Elle semble avoir été proclamée à La Mecque, antérieurement à 616, à l’exception des versets 130 et 131, d’inspiration médinoise.
Le texte revient sur le miracle de la révélation divine, source de salut, don des matrices d’Allah (1-8), sur l’élection de Mûssa envoyé en mission auprès de Pharaon avec son frère Aaron (9-36), sur le miracle de Mûssa sauvé des eaux pour être élevé à la cour de Pharaon, auquel il annonce la gloire d’Allah (37-76), et comment Mûssa prend la tête de son peuple pour l’arracher à l’esclavage, malgré l’obstacle du mauvais Samaritain (77-104). Mais tout aboutit au Jugement dernier et, pour les justes, à la béatitude du Paradis (105-135).
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