Cette sourate de cent dix versets, la soixante-neuvième dans l’ordre chronologique, tire son titre du verset 9. Elle fait partie des cinq sourates (17 à 21) qui esquissent une sorte d’histoire spirituelle de l’homme: elle évoque le mystère de la vie éphémère. Les Compagnons de la Caverne, le mystérieux maître qui décrit comme une parabole la vie de Mûssa, l’histoire de Dû-l-Qarnaïn qui bâtit un mur de fer pour protéger les faibles contre les forts désignent la brièveté, les incertitudes et l’inanité de la vie humaine, sous des couleurs où le merveilleux ne cesse de recouvrir le réel.
Ce texte fonde la tradition chrétienne et islamique des Sept Dormants. Il est souvent proclamé dans les mosquées le vendredi. Il revêt une signification particulière pour les shi’ites et pour les mystiques. Pour tous, il réaffirme avec force, une fois de plus, l’unicité d’Allah, l’Unique.
La désirance d’Allah ! Il fait descendre sur son serviteur l’Écrit, sans rien y mettre de tronqué.