Cette sourate, la cinquante-quatrième dans l’ordre chronologique, compte quatre-vingt-dix-neuf versets: son titre est pris au verset 80, Al-Hidjr, « le Roc », nom d’une partie de l’Arabie du Nord, fort fertile.
Elle est la dernière des six sourates de la série des A. L. M. (10 à 15). Elle a pu être proclamée au milieu de la dernière période mekkoise. Elle expose les vertus de la providence et de la vérité d’Allah, gardien de Sa Révélation. L’appel du Nabi est vainqueur des ruses d’Iblîs, à qui un sursis est accordé avant son écrasement final.
Les mêmes Messagers d’Allah sont porteurs de la grâce faite à Ibrâhim et de la destruction du peuple de Lot. Pour mériter la grâce, il est nécessaire de prier dans l’humilité et la permanence du service d’Allah.
A. L. R. Alif. Lâm. Râ’. Voilà les Signes de l’Écrit, un Appel manifeste: al-Qur’ân.