Quelle raison avaient les habitants de Médine et les Arabes nomades d’alentour d’abandonner l’apôtre de Dieu, et de préférer leur vie à la sienne ? Quelle raison avaient-i1s d’en agir ainsi, quand ni la soif, ni la fatigue, ni le besoin ne pouvaient les atteindre dans le sentier de Dieu, quand ils ne faisaient aucun pas capable d’irriter les infidèles, quand ils n’éprouvaient de la part [ 160 ] de l’ennemi rien sans que cela leur fût compté comme une bonne œuvre ? Certes, Dieu ne laisse point périr la récompense de ceux qui font le bien.