La trente-sixième sourate, quarante et unième dans l’ordre chronologique traditionnel, compte quatre-vingt-deux versets d’inspiration mekkoise, à l’exception du verset 45 probablement révélé à Médine. Le sigle qui lui sert de titre, Yâ-Sîn, serait formé par les initiales des deux mots Yâ Insan « Ô l’Humain », entendez: Ô Nabi.
Les quatre-vingt-trois courts versets peuvent se diviser en une adresse introductrice aux effaceurs (1-12), un exemple pris dans la vie des citadins (13-32), une invocation à Allah, le matriciel, juge du destin des hommes (33-59), et une conclusion célébrant encore, infiniment, la gloire d’Allah.
Cette sourate est considérée comme le coeur du Qur’ân. Nombreux sont les musulmans qui la connaissent par coeur. Elle est traditionnellement récitée au chevet des mourants ou des morts.
Y. S. Yâ-Sîn.