1طهJean-Louis MichonTâ. Hâ.1ces deux “lettres isolées” (cf. note à s.2, v.1) correspondraient, selon certains commentateurs, à une ancienne interpellation dialectale signifiant “ô homme !”. D’autres y voient les initiales des noms Tâhir et Hâdî, “pur” et “guide” qui, comme le sigle Tâhâ lui-même, font partie des quelque 200 noms donnés au prophète Muhammad (cf. note à s.36, v.1). Cette sourate jouit d’une faveur particulière dans la communauté musulmane parce que c’est en entendant réciter par sa sœur Fâtima et son mari Sa‘îd, puis en lisant lui-même sur un manuscrit les 14 premiers versets, que ‘Umar qui jusqu’alors avait persécuté les musulmans et était résolu à tuer le Prophète, fut soudain touché par la Grâce et devint un ardent défenseur de la nouvelle religion. Ceci se passait en 615 A.D., soit durant la troisième année de la prédication coranique et la septième année avant l’Hégire.