Ô vous qui croyez ! Lorsque vous contractez une dette payable à une époque fixée, mettez-le par écrit. Qu’un écrivain la mette fidèlement par écrit. Que l’écrivain ne refuse point d’écrire selon la science que Dieu lui a enseignée ; qu’il écrive, et que le débiteur dicte ; qu’il craigne son Seigneur, et n’en ôte pas la moindre chose. Si le débiteur ne jouit pas de ses facultés, s’il est des faibles de ce monde, ou s’il n’est pas en état de dicter lui-même, que son patron (ou son ami) dicte fidèlement pour lui. Appelez deux témoins choisis parmi vous ; si vous ne trouvez pas deux hommes, appelez en un seul et deux femmes parmi les personnes habiles à témoigner, afin que, si l’une oublie, l’autre puisse rappeler le fait. Les témoins ne doivent pas refuser de faire leurs dépositions toutes les fois qu’ils en seront requis. Ne dédaignez point de mettre par écrit une dette, qu’elle soit petite ou grande, en indiquant le terme du payement. Ce procédé est plus juste devant [ 42 ] Dieu, mieux accommodé au témoignage, et plus propre à ôter toute espèce de doute, à moins que la marchandise ne soit là devant vous, et que vous vous la passiez de main en main : alors il ne saurait y avoir de péché si vous ne mettez pas la transaction par écrit. Appelez des témoins dans vos transactions, et ne faites violence ni à l’écrivain ni au témoin ; si vous le faites, vous commettez un crime. Craignez Dieu : c’est lui qui vous instruit, et il est instruit de toutes choses.